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Multi50 : Un premier test concluant


Peu avant 6 heures ce vendredi matin (5h26 pour le premier puis 5h57 pour le second), Armel Tripon et Thibaut Vauchel-Camus ont bouclé le parcours de cette première édition des 1000 Milles des Sables. Pour l’un comme pour l’autre, il s’agissait d’un premier test grandeur nature en mode solitaire et, pour l’un comme pour l’autre, l’expérience a été concluante. D’abord parce qu’elle a permis de valider un certain nombre de points techniques, de découvrir des sensations uniques mais aussi et surtout de décrocher la qualification pour la Route du Rhum – Destination Guadeloupe.


Partis lundi en début d’après-midi pour une boucle de 970 milles au départ et à l’arrivée des Sables d’Olonne via Gijón et le banc de Guérande, les Multi50 Réauté Chocolat et Solidaires En Peloton – ARSEP ont entamé la course par un joli speed-test jusqu’à la première marque de parcours, au large des côtes Asturiennes. Un coup à l’un, un coup à l’autre. La bagarre a battu son plein du début à la fin. Et effet, si Armel Tripon est parvenu à porter son avance à une trentaine de milles sur le long bord de reaching qui les a menés jusqu’à l’estuaire de la Loire, son adversaire a réussi à combler son retard sur la grande redescente vers l’Espagne. Au final, sur la ligne d’arrivée, un écart de trois petits milles… et des sourires jusqu’aux oreilles.


Armel Tripon (Réauté Chocolat), vainqueur en Multi50 : « J’ai un peu attendu Thibaut (Vauchel-Camus) au départ parce que j’ai trouvé que c’était dommage de partir tout seul. Ça a redonné de l’intérêt au jeu et à la régate. D’ailleurs, on s’est plutôt bien bagarré. Il a été redoutable car cette 1000 Milles des Sables était sa première course et il a été tout le temps là. Ça a été vraiment sympa. On a eu l’occasion de se croiser de très près en arrivant sur Gijón. La course a globalement été très sympa. C’est vraiment incroyable de naviguer en solitaire sur ces bateaux. Ça génère du stress mais on apprend à vivre avec. Ça passe vraiment par l’expérience. Il faut connaitre le bateau et voir la façon dont il réagit pour prendre confiance. On le voit grimper, grimper mais finalement il se stabilise. On se rend compte qu’il est sain et qu’on peut le pousser un peu plus. Il faut trouver la limite et ça passe par du temps de nav. Il y a eu deux beaux runs entre Gijón et Guérande. Ça a vraiment été un super test, avec des conditions rêvées. Je ne vois rien de négatif. Tout a été parfait. J’ai pu observer plein de choses pour me fixer des axes de travail pour la suite. J’ai aussi ma qualification pour la Route du Rhum en poche. C’était également l’un des objectifs. Le contrat est donc rempli sur tous les tableaux. Je suis très content. »


Thibaut Vauchel-Camus (Solidaires En Peloton), 2e en Multi50 : « Avec Armel (Tripon), on est parti en speed-test. On s’est croisé pas mal de fois. On a bénéficié de super conditions. Léger pour démarrer, au portant, avec des petits empannages et de la glisse. Après, pour remonter vers la Sud Bac de Guérande, une fois la dorsale passée, ça a envoyé sérieux. Dès fois, ça a été impressionnant et je me suis demandé comment ça allait finir. Je n’ai jamais eu d’inquiétude mais je me suis quand même dit « punaise, ça dépote ! ». Le temps de prendre conscience de tout ça, Armel s’est un peu barré. Par la suite, j’ai raccroché les wagons et je ne termine pas très loin. Globalement j’ai pris un maximum de plaisir pendant ces trois jours et demi de mer. Sur ces bateaux, on est tout le temps sur les compteurs. On devient l’équipier de son pilote avec les écoutes à portée de main, prêt à réviser quand il faut. Ça envoie, c’est stable, c’est magique ! On a envie d’y retourner ! »

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