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Un départ maintenu ce samedi après-midi mais un parcours de nouveau modifié

Décidément, les conditions météorologiques donnent bien du fil à retordre aux organisateurs de la 1000 Milles des Sables cette année. Après avoir été contraints de reporter d’une journée le coup d’envoi de l’épreuve et de modifier le parcours initial pour éviter du très mauvais temps en mer d’Irlande, ces derniers sont une nouvelle fois obligés de faire preuve d’adaptation. « Un front chaud est prévu de passer au sud de l’Occidentale de Sein dans la nuit de dimanche à lundi, avec des rafales assez fortes (entre 35 et 38 nœuds) de secteur sud-est mais aussi et surtout une grosse houle d’ouest. En maintenant le dernier parcours proposé, ces conditions auraient imposé un long bord très délicat à 90° du vent pour les Ocean Fifty pour remonter jusqu’à la pointe Bretagne. Il a donc été décidé de légèrement modifier le tracé pour leur garantir un maximum de sécurité », explique Denis Hugues, le Directeur de course, qui a donc fait le choix d’inverser le sens de rotation des bateaux sur le parcours puis de supprimer le passage à la Jument des Glénan.


Ainsi, les 22 solitaires en lice (cinq en Ocean Fifty et 17 en Class40) effectueront une boucle de 1000 milles au départ et à l’arrivée des Sables d’Olonne via le plateau de Rochebonne, la bouée BXA à l’entrée de l’estuaire de la Gironde, un way-point situé au nord de La Corogne, l’Occidentale de Sein, une marque virtuelle dans l’ouest du golfe de Gascogne puis le plateau de Rochebonne de nouveau. « Les deux flottes, dont les départs sont respectivement programmés ce samedi 9 avril à 14h puis à 14h30, s’élanceront avec une brise thermique d’une dizaine de nœuds avant de rencontrer de la molle dans la soirée. En deuxième partie de nuit, ils commenceront à bénéficier d’un flux de secteur sud-est qui les accompagnera jusqu’au nord des côtes espagnoles tout en se renforçant graduellement, avant de tourner au sud. Dès lors, ils se retrouveront au portant pour remonter en direction de l’Occidentale de Sein. La suite demeure, elle, très incertaine car pour l’heure, les modèles ne sont pas calés du tout », assure Christian Dumard, le consultant météo de la course. Dans ce contexte, selon les derniers routages, les Ocean Fifty pourraient boucler la boucle en trois jours et demi et les Class40 en cinq jours et demi.




Ils ont dit :

Pierre Casenave-Péré (Legallais) : « Je pars avec plein de choses à apprendre. Je dis ça à chaque fois mais c’est toujours vrai. Ce n’est pas ma première course en solitaire mais c’est néanmoins ma première tout seul sur ce bateau. J’ai eu l’occasion de m’entraîner en solo quelques jours la semaine dernière et celle d’avant, dans la foulée de la remise à l’eau. Tout a donc été très rapide dernièrement, surtout après la grosse modification réalisée cet hiver sur l’étrave. C’est toutefois bien de jouer la qualification pour la Route du Rhum tôt dans la saison. Pour le reste, on verra mais l’idée c’est de naviguer proprement et de faire de belles manœuvres. Ça va être intéressant de se remettre dans le bain et de découvrir le rythme à donner en solitaire. J’emporte plein de nourriture pour bien manger et être en forme. J’espère réussir à exploiter au mieux le bateau, tout bien anticiper pour éviter de faire des bêtises, et ne pas perdre trop d’énergie pour rien. Le bateau est vraiment très prêt et c’est très agréable de partir dans ces conditions. »


Anatole Facon (Naviguons contre le diabète) : « Cette 1000 Milles des Sables est ma première course en Class40 et même ma première course tout court. Je suis hyper content d’être au départ, et j’ai hâte de partir un peu longtemps en mer. Je pense que ça va être sympa parce que c’est tout ce que j’aime. Faire la Route du Rhum est clairement mon objectif cette année. J’ai le bateau le plus ancien de la flotte - alors qu’il n’est pas si vieux - mais il est fiable ce qui me permet de partir assez confiant. Depuis la mi-février, date à laquelle j’ai récupéré le bateau, j’ai beaucoup navigué en solitaire et je pense commencer à l’avoir bien en main même si je n’arrive pas encore à être très performant. Je pars naturellement avec un peu d’appréhensions mais sans plus. D’ailleurs, c’est toujours mieux de ne pas trop en avoir... (Rires) »


Jonas Gerckens (Volvo) : « C’est toujours un peu stressant d’arriver sur un départ de course, surtout en solitaire. Pour ma part, cela fait quatre ans, depuis la dernière Route du Rhum, que je n’ai plus fait de solo. J’ai quand même pu voir sur les quelques entraînements que j’ai pu faire ces dernières semaines, que finalement, c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas. Ça va être intéressant de se jauger par rapport à la concurrence et de valider la qualification pour la transat de novembre. Le parcours est bien complet. Je m’attends à beaucoup de manœuvres et des conditions très variées, que ce soit au niveau du vent et de la mer. Ça s’annonce parfait pour faire un bon état des lieux avant la suite et définir les points sur lesquels ajuster le tir. »


Nicolas D’Estais (HappyVore) : « C’est la première course de la saison. Pour ce qui me concerne, c’est aussi ma première course en solo sur le bateau et ma première course en solo depuis la Mini Transat en 2019, ce qui commence à dater. Mon but est de valider le chantier réalisé cet hiver et lors duquel nous avons notamment reculé le bulbe, mais aussi ajouté un peu de quête de mât puis allégé le bateau. J’espère aussi valider les apprentissages de la Transat Jacques Vabre et des premières navigations de cette année. Il s’agit, en somme, de tout bien mettre en place. En ce sens, je pars sans trop de pression. Le parcours est chouette car il mixte large et côtier. L’état de la mer, en revanche, risque d’être vraiment dégueulasse. Je prévois d’embarquer un peu plus de tablettes anti mal de mer que d’habitude ! (Rires) »


Vincent Lancien (Inter Invest) : « Je pars confiant parce qu’avec Matthieu (Perrault), je pense qu’on a préparé le bateau de manière simple, efficace et fiable. En ce sens, même les conditions un peu fortes ne me font pas peur pour le matériel. Au niveau sportif, c’est la première fois que je vais me retrouver confronté à une grande partie de la flotte du circuit. C’est donc un peu l’inconnu mais je vais faire mon maximum. Le parcours qui nous attend est assez complet. Ça ne va pas être de la ligne droite. Au contraire, il va y a voir pas mal de manœuvres et d’options. Il ne va pas falloir être fainéant. Mes petits muscles et moi, on va faire tout ce qu’on peut. Ça devrait être assez intense jusqu’au bout mais ce qui est super, c’est que je vais apprendre énormément. »


Antoine Magré (E. Leclerc Ville La Grand) : « Cela fait désormais deux ans qu’avec mon père, on navigue sur le bateau. J’ai donc eu l’occasion de faire pas mal de convoyages musclés et calmes en solo à bord. Je n’ai donc pas l’appréhension de me retrouver tout seul, mais plutôt celle de casser. La course va être intéressante car il y a une belle flotte, avec beaucoup de nouveaux visages et de nouveaux bateaux. Ce que je ressens à la veille du départ est avant tout de l’excitation. Le parcours s’annonce assez complet. On va faire des allers et retours dans le golfe de Gascogne et on va naviguer assez près des côtes, avec des zones de pêche à éviter et sans doute pas mal de trafic. Les siestes vont être courtes mais si on cherchait du repos, on ne ferait certainement pas de la course au large ! (Rires) Il va falloir gérer dans la durée puisque l’on se prépare à plus ou moins six jours de mer. L’objectif c’est de finir pour décrocher le ticket pour la Route du Rhum et aussi de faire une course propre. Parallèlement, je veux réussir à bien trouver mes marques en solo et à prendre un maximum de plaisir. »


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