Éric Péron : « Agréablement surpris »
« C’était ma première course en Ocean Fifty, en solitaire qui plus est. C’était chouette et parfois engagé. Il y a eu du match à certains moments, avec Sam et même avec tous les autres au début. C’était bien. J’ai appris plein de choses et il faut continuer sur cette lancée-là. Je coche les cases au fur et à mesure et j’ai de bonnes pistes de travail. Ça va venir tranquillement. Ce que j’ai pu voir est rassurant. Je sais que quand je vais moins vite, ce n’est pas la faute du bateau mais la mienne. Je sais que je n’ai pas toujours mis les bonnes voiles aux bons moments, que j’ai parfois fait des manœuvres toutes pourries… Malgré tout, ce que j’ai pu voir est très encourageant, je suis content. Sur un Ocean Fifty, on ne sait jamais où est la limite, surtout quand on démarre en solo, comme moi. Une grosse partie de l’année va se jouer en équipage et ça va être parfait pour justement apprendre à déverrouiller tout un tas de petits verrous que je peux avoir dans la tronche. Pendant la course, les conditions n’ont pas été faciles. On a eu jusqu’à 28 nœuds de vent au portant avec une mer dégueulasse, ce qui est tout ce que l’on redoute en trimaran. Il y a aussi eu un peu de reaching un peu engagé. Ce n’était pas non plus 40 nœuds mais c’était suffisant pour commettre la faute. Je suis agréablement surpris par ce premier galop d’essai et l’équipe aussi. Le travail sur le bateau a été bénéfique. On voit qu’on n’est pas si loin alors qu’on connaît à peine le bateau. On sait qu’il y a encore une grosse marge de progression. Ça reste du solo et ça je sais faire. Ça reste les mêmes méthodes mais il faut bien sûr que je continue à apprendre à naviguer sur ce bateau. »
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